mardi 29 mars 2016

Vous pouvez toujours consulter le programme après l'article du jour ou 


 ATTENTION, demain soir, mercredi 30, à partir de 19h, avant la projection de Chala, vernissage de l'exposition d'affiches  de cinéma cubaines authentiques .
Bertrand Ferrux sera là et  proposera à la vente affiches et artisanat cubain
Le film, Chala une enfance cubaine, qui sort cette semaine en France, au moment où Cuba revient au cœur de l'actualité internationale est très émouvant et d'une grande fraîcheur, le jeune acteur est fantastique.. A ne pas manquer.. 













Si c'est de cinéma dont nous parlerons à l'issue du film, c'est aussi bien-entendu de l'avenir incertain de ce pays et de sa population si attachante. A Mercredi donc.











Jeudi et toute la semaine, Alias Maria, Le bouton de nacre et La terre et l'ombre.  Retrouvez ces films sur le blog à la page viva el ciné latino
Bonne semaine de cinéma, bonnes séances.


Ecouter France Inter sur le film  Ixcanul Cosmopolitaine







lundi 21 mars 2016

Le Festival bat son plein

Vous pouvez toujours consulter le programme après l'article du jour ou

Lundi ARGENTINA, le dernier film de Carlos Saura, dernière séance aujourd'hui à 15h au Studio.




Retour sur deux belles soirées, Jeudi et Vendredi.



Michèle et Mauricio Cuervo avant la projection, photo Christophe Martin


Michèle et Mauricio lors de la soirée d'ouverture, photos Christophe Martin


Le partenariat des Amis des Belles Latines avec la MJC est une belle réussite.  Le public est  nombreux, ouvert , chaleureux et de grande qualité, Merci
La soirée d'ouverture du Festival s'est déroulée dans la convivialité habituelle de notre association, après les discours  et remerciements, les échanges et présentations autour d'un verre de punch délicieux, accompagné d' amuse-gueules savoureux, nous avons découvert le nouveau cinéma colombien et le film du metteur en scène Mauricio Cuervo. Avec l'aide de Michèle, il a ensuite gentiment répondu aux questions du public, qui nous ont permis de mieux comprendre les conditions difficiles dans lesquelles les cinéastes colombiens se débattent pour faire vivre le 7 ème Art dans leur pays. Depuis 2003 pourtant, date de la mise en place de la loi du cinéma, une taxe sur les revenus des compagnies de diffusion (exploitants et distributeurs) revient à la création nationale. Une réduction d’Impôt est accordée aux salles pour les films colombiens. La constitution d'un fonds d'aide, l'énergie de jeunes cinéastes doués et terriblement inventifs, a permis la renaissance d'un cinéma de qualité, élaboré avec peu de moyens qui reçoit des prix à l'étranger mais demeure confidentiel dans le pays même, écrasé par les blockbusters de la production américaine.

Mauricio nous a confié quelques petits secrets sur le tournage de ce film auquel toutes les familles et amis ont participé et dont les acteurs même  très connus comme Jimmy Vasquez (héros de séries) n'a été payé qu'après les premières recettes du film. Autre exploit, Mauricio a lui-même assuré le montage et sa productrice était son assistante et a prêté son appartement pour le tournage.

Ces anecdotes n'ont évidemment de valeur que dans la mesure où le film est une réussite totale, d'une écriture efficace et condensée, d'une justesse remarquable.  Bravo, Mauricio, nous suivrons les prochaines réalisations avec attention.


Soirée musicale: Trio Esquina, retour sur le tango entre tradition et modernité. 
Le CEM a coorganisé cette rencontre avec nous et le studio et c'est une réussite incontestable. Vive la collaboration entre les associations pour que vivent musique in vivo et cinéma de qualité!
Pour le contrebassiste Claude Tchamitchian jouer à Dole devient presque  une habitude: il reviendra en Juin et en Septembre de cette année à La Fabrique.. A suivre...


César Stroscio, bandonéon, Leonardo Sánchez, guitare, Claude Tchamitchian, contrebasse








La collaboration des associations donne des résultats spectaculaires. Une très belle soirée en compagnie du Trio Esquina.. 
D'abord, le buffet tapas nous a régalés: les mets préparés par nos amis Les belles latines, l'ambiance chaleureuse nous a réjoui les papilles. Un bon malbec argentin et nous étions prêts pour un concert de tango qui nous a transportés dans les rues de Buenos Aires d'hier et d'aujourd'hui, réel ou imaginaire 




dimanche 20 mars 2016

Le festival de cinéma latino à Dole, c'est en Mars

Ecoutez la présentation du festival en cliquant sur le lien 

 Radio-Bresse avec Michele et Gérard Carbonneaux et Pierre Simandre

RCF avec Michèle Carbonneaux et Thierry Rousseau

¡Viva el ciné latino!  au cinéma Le Studio de la MJC de Dole, 

 Les Amis des Belles Latines partenaires ... vous proposent ,


Inauguration en présence du réalisateur le 24 Mars à 18h30, concert, rencontre , débats après les films,, échanges autour d'un verre, expositions..

et 9 films,  20 séances sur 2 semaines!!

Merci la MJC de Dole


Les films à l'affiche sur la page ¡viva el ciné latino!

Pour vous, un concert de tango argentin, Trio Esquina  c'est le Vendredi 25 Mars à 21heures  et le buffet tapas avant dès 19h!! 

Qu'on se le dise! réservations du buffet sur notre mail: lesbelleslatines@gmail.com ou par téléphone au 0645862361


Mais c'est aussi une exposition d'affiches cubaines durant tout le festival et une rencontre avec B.FERRUX et E.LAMAS lors du vernissage   de l'expostion des affiches de films cubaines 

à 19h le mercredi 30 Mars

et une discussion sur Cuba avec ces spécialistes,  après le film Chala, une enfance cubaine.



samedi 12 mars 2016

Chronique de la fin du monde

Premier film du jeune colombien Mauricio Cuervo réalisé avec peu de moyens ce qui nous rappelle le film du réalisateur mexicain José Luis Valle que nous avions accueilli l'an dernier "Las Busquedas".

Le film tourne en dérision la prophétie maya qui annonçait la fin du monde pour décembre 2012. C'est la chronique de cette fin annoncée qu'il nous raconte.
 Le père, ancien professeur d'université, traumatisé par la mort de sa femme tuée  quelques années auparavant  par l'explosion d'une bombe, reste reclus chez lui. Il vit dans le ressentiment et ne peut oublier la violence qui l'a touché dans le passé. Violence du conflit qui règne encore en Colombie. Il décide, puisque c'est bientôt la fin, de régler ses comptes avec tous ses ennemis en les appelant les uns après les autres au téléphone pour leur dire ce qu'il pense d'eux.
Son fils essaie de trouver du travail, en vain, mais s'occupe de son père. Ce qui le sauve c'est l'amour de sa femme et de son jeune enfant.
C'est donc un film qui nous raconte une histoire , d'amitié et d'amour, toute simple mais pleine d'humour (les conversations téléphoniques sont assez croquignolettes !).
Preuve que l'on peut réussir un film avec peu de moyens et dire des choses importantes de manière intelligence.

Nous vous attendons à 18h30 le jeudi 24 mars pour l'inauguration du festival.
Avant-première du film à 20h en présence du réalisateur suivie d'une discussion.

vendredi 11 mars 2016

un monstre à 1000 têtes

Sélectionné au Festival de Biarritz Amérique Latine et situé au Mexique "Un monstre à mille têtes" raconte l'histoire d'une jeune femme dont le mari est très malade. Elle espère le faire guérir grâce à un traitement, mais pour cela elle a besoin que celui-ci soit pris en charge par son assurance. Seule avec son fils, elle va alors se battre contre la société d'assurance qui, malhonnête et baignant dans la corruption fera tout pour ne pas prendre en charge les soins de son époux.

Ce thriller social est réalisé par Rodrigo Pla dont  vous avez peut-être vu ses précédents films "La Zona" et la "Demora". Ici il dépeint avec force les normes sociales et les nombreux clivages d'une société raciste et il nous donne une belle image d'un femme battante, prête à tout pour obtenir ce qui lui est dû.

Une seule diffusion pour cette avant-première, le dimanche 27 mars à 18h30: Un événement à ne pas rater !! 

mardi 8 mars 2016

La terre et l'ombre

Premier film d'un réalisateur colombien très doué César Acevedo.

 Il nous montre le quotidien d'une famille qui vit dans une maison cernée par des champs de canne à sucre. Seuls vestiges d'une nature jadis exubérante: un arbre gigantesque et quelques fleurs que cultive amoureusement la grand-mère.
Le film dénonce la disparition d'un monde agricole de petits paysans où régnait la polyculture, remplacé par d'immenses propriétés où règne la monoculture de la canne à sucre. Acevedo nous montre les méfaits de cette monoculture qui tue les hommes et détruit le milieu ambiant.

Le fils de famille qui s'est tué au travail est en train de mourir atteint d'une maladie pulmonaire dont l'origine est à chercher dans l’exploitation de la canne. En effet le brûlage de la canne avant la récolte provoque une pluie de cendres qui les oblige à vivre volets clos pour se protéger.
Tous sont prisonniers: les travailleurs sans terre, véritables esclaves que l'on prive souvent de salaire, les femmes obligées d'effectuer un travail d'homme épuisant, le fils et sa mère qui ne veulent pas quitter leur maison.
Ce que souligne bien Acevedo c'est l'amour, la tendresse, en particulier entre le grand père et son petit fils et la solidarité des travailleurs de la canne envers les deux femmes qui n'arrivent pas à maintenir le même rythme qu'eux.

Un très beau film, à la lenteur caractéristique du cinéma américain qui a reçu un prix très mérité celui de la caméra d'or à Cannes.