N'oubliez pas La Passerelle, le 19 mars à 19h30, Radio Pachamama...par ANAÏS
Sinon, voici le programme détaillé du 22 au 28 MARS 2018,
¡Viva el Ciné Latino! 4ème édition, c'est du 22 au 28 Mars..
Portraits de femmes
Merci à l'équipe du studio de la MJC de nous permettre de vous faire découvrir une série de très bons films latino avec des intervenants et de nous prêter ses locaux pour une exposition .
Mariana, los perros. Film chilien 2017
Nous l'avons découvert et apprécié au festival de Biarritz où il a reçu le prix du Jury 2017.
Sélectionné à la semaine de la critique à Cannes, de la réalisatrice Marcela Said d'un premier film que nous avions aussi beaucoup aimé qui avait été primé à Cannes . L'été des poissons volants . Ci-joint le lien pour découvrir l'interview de la réalisatrice sur médiapart, cliquez.
Notes de la réalisatrice :
« Alors que je réalisais mon premier long-métrage documentaire El Mocito, j’ai fait la connaissance de Juan Morales Salgado, ex-colonel de l’armée qui était, à ce moment-là, maître d’équitation dans un centre équestre proche de Santiago. Juan Morales fut le chef du centre de répression Simon Bolivar, duquel des centaines de personnes avaient disparu.
Je voulais l’interviewer à ce titre. Quand j’ai vu qu’il ne voulait pas parler du passé, j’ai orienté notre conversation vers la seule chose qui semblait nous lier lui et moi : l’amour des chevaux. Je lui ai demandé s’il accepterait de me donner des cours, pensant qu’il s’agissait de la seule façon de nouer une relation avec lui.
Sous la réprobation de mon entourage, Juan Morales a été mon professeur pendant deux ans, jusqu’à sa condamnation en juillet 2011. Ces deux ans passés avec lui furent assez étranges, mais je peux témoigner de l’une des expériences les plus riches de ma vie.
Il est en prison aujourd’hui et il y restera jusqu’à la fin de sa vie. L’idée de Mariana est née de cette rencontre. » (Annecy 21 Novembre 2017)
Une femme fantastique,
oscar du meilleur film en langue étrangère 2018 est aussi un film chilien et son réalisateur Sébastien Lélio nous est déjà connu puisqu'on a beaucoup aimé son film Gloria (2013) dont l'actrice formidable Paulina Garcia sera encore sur nos écrans cette année dans le film suivant.
La fiancée du désert,
premier film de Cécilia Atan et Valerio Pivato, qui nous fait voyager à travers les paysages arides d' Argentine où nous suivons une femme discrète et attachante dans des aventures simples et charmantes. L'actrice principale s'illumine au cours du film.
argentino-chilien, encore un premier film d'un réalisateur Pepe San Martin qui nous confirme la vigueur du cinéma latino dans une chronique plutôt féministe.
On aborde donc le thème de la famille et de son évolution complexe d'une jolie manière à travers le regard des enfants. Une belle réussite.
Enfin pour la clôture de ce festival nous vous offrons en avant-première un film espagnol, comédie dramatique , fable fantastique moderne. Le réalisateur Pablo Berger est aussi celui de Blancanieves et nous surprendra encore dans ce film dont il dit : "mon cinéma est ouvert, il raconte des choses et il est comme un plat de lasagnes où tout spectateur, du cinéphile à la femme au foyer, peut piocher les couches qu’il veut et passer un bon moment. Je crois en un cinéma qui n’exclut pas le spectateur."
Portraits de femmes
Merci à l'équipe du studio de la MJC de nous permettre de vous faire découvrir une série de très bons films latino avec des intervenants et de nous prêter ses locaux pour une exposition .
Merci à l'équipe du studio de la MJC de nous permettre de vous faire découvrir une série de très bons films latino avec des intervenants et de nous prêter ses locaux pour une exposition .
Mariana, los perros. Film chilien 2017
Nous l'avons découvert et apprécié au festival de Biarritz où il a reçu le prix du Jury 2017.
Sélectionné à la semaine de la critique à Cannes, de la réalisatrice Marcela Said d'un premier film que nous avions aussi beaucoup aimé qui avait été primé à Cannes . L'été des poissons volants . Ci-joint le lien pour découvrir l'interview de la réalisatrice sur médiapart, cliquez.
Notes de la réalisatrice :
« Alors que je réalisais mon premier long-métrage documentaire El Mocito, j’ai fait la connaissance de Juan Morales Salgado, ex-colonel de l’armée qui était, à ce moment-là, maître d’équitation dans un centre équestre proche de Santiago. Juan Morales fut le chef du centre de répression Simon Bolivar, duquel des centaines de personnes avaient disparu.
Je voulais l’interviewer à ce titre. Quand j’ai vu qu’il ne voulait pas parler du passé, j’ai orienté notre conversation vers la seule chose qui semblait nous lier lui et moi : l’amour des chevaux. Je lui ai demandé s’il accepterait de me donner des cours, pensant qu’il s’agissait de la seule façon de nouer une relation avec lui.
Sous la réprobation de mon entourage, Juan Morales a été mon professeur pendant deux ans, jusqu’à sa condamnation en juillet 2011. Ces deux ans passés avec lui furent assez étranges, mais je peux témoigner de l’une des expériences les plus riches de ma vie.
Il est en prison aujourd’hui et il y restera jusqu’à la fin de sa vie. L’idée de Mariana est née de cette rencontre. » (Annecy 21 Novembre 2017)
Une femme fantastique,
oscar du meilleur film en langue étrangère 2018 est aussi un film chilien et son réalisateur Sébastien Lélio nous est déjà connu puisqu'on a beaucoup aimé son film Gloria (2013) dont l'actrice formidable Paulina Garcia sera encore sur nos écrans cette année dans le film suivant.
La fiancée du désert,
premier film de Cécilia Atan et Valerio Pivato, qui nous fait voyager à travers les paysages arides d' Argentine où nous suivons une femme discrète et attachante dans des aventures simples et charmantes. L'actrice principale s'illumine au cours du film.
argentino-chilien, encore un premier film d'un réalisateur Pepe San Martin qui nous confirme la vigueur du cinéma latino dans une chronique plutôt féministe.
On aborde donc le thème de la famille et de son évolution complexe d'une jolie manière à travers le regard des enfants. Une belle réussite.
ps: et vlan pour la femme au foyer cinéphile, ou tant mieux elle finira le plat!
Un beau succès pour le film en avant première, El invierno, à 20h30 le 22 Mars
Réalisé par Emiliano Torres, avec Alejandro Sieveking, Cristian Salguero Argentine, France - 2017 - Drame - 1 h 35 - VOSTF
"Après avoir travaillé toute sa vie dans un ranch isolé en Patagonie, le vieil Evans est remercié et remplacé par Jara, un homme plus jeune qui veut s’installer avec femme et enfant. Mais quand l’hiver arrive, la région est bloquée par la neige. Il n’est plus seulement question de travailler mais aussi de survivre dans des conditions extrêmes. Dans les somptueux et énigmatiques paysages de Patagonie, le film raconte la solitude, la rudesse du travail et la difficulté de laisser sa place."
En ce moment chez nos grands frères, à Toulouse et à Villeurbanne parmi les favoris.
On est dans un western argentin avec ses paysages incroyables mais Emiliano Torres a su crée une tension , un suspens dans cette lenteur splendide qui retient notre souffle.
Projection précédée par un pot d’ouverture de
VIVA EL CINE LATINO!
offert par Les Amis de Belles Latines - à partir de 19h
Les spectateurs sont sortis silencieusement de la salle, encore impressionnés par la puissance des paysages et des personnages de ce film.
ça continue avec tois autres films qui réjouissent les amateurs de surprise et d'humou.
Poesia sin fin, du 24 au 27,
4 projections : le 24 à 20h30, le 25 à 16h, le 26 à 18h15 et le 27 à 20h
Réalisé par Alejandro Jodorowsky avec Adan Jodorowsky, Pamela Flores, Bron:s Jodorowsky... Chili, France - 2016 - Biopic fantaisiste - 2 h 08 - VOSTF
Dans l’effervescence de Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.
« Le cinéaste poursuit, avec Poesia sin fin, le récit burlesque, coloré, extravagant de sa vie. Il l'invente, la réinvente en une suite de trouvailles esthé ques, de scènes époustouflantes. » Télérama
« Jodorowsky signe encore une fois un chef d’œuvre marquant, qui sera à revoir de nombreuses fois pour en saisir toute la finesse et la magie. » Ecran large
« Un film à la Jodorowsky, à la fois récit autobiographique, poème visuel, voyage initiatique, épopée imaginaire : le cinéma en liberté. » Le Dauphiné libéré
Réalisé par Emiliano Torres, avec Alejandro Sieveking, Cristian Salguero Argentine, France - 2017 - Drame - 1 h 35 - VOSTF
"Après avoir travaillé toute sa vie dans un ranch isolé en Patagonie, le vieil Evans est remercié et remplacé par Jara, un homme plus jeune qui veut s’installer avec femme et enfant. Mais quand l’hiver arrive, la région est bloquée par la neige. Il n’est plus seulement question de travailler mais aussi de survivre dans des conditions extrêmes. Dans les somptueux et énigmatiques paysages de Patagonie, le film raconte la solitude, la rudesse du travail et la difficulté de laisser sa place."
En ce moment chez nos grands frères, à Toulouse et à Villeurbanne parmi les favoris.
On est dans un western argentin avec ses paysages incroyables mais Emiliano Torres a su crée une tension , un suspens dans cette lenteur splendide qui retient notre souffle.
En ce moment chez nos grands frères, à Toulouse et à Villeurbanne parmi les favoris.
On est dans un western argentin avec ses paysages incroyables mais Emiliano Torres a su crée une tension , un suspens dans cette lenteur splendide qui retient notre souffle.
Projection précédée par un pot d’ouverture de
VIVA EL CINE LATINO!
offert par Les Amis de Belles Latines - à partir de 19h
Les spectateurs sont sortis silencieusement de la salle, encore impressionnés par la puissance des paysages et des personnages de ce film.
4 projections : le 24 à 20h30, le 25 à 16h, le 26 à 18h15 et le 27 à 20h
et nous, nous jubilons de cette folie carnavalesque en jouissant d'un moment de pur grand cinéma..
Dieu, ma mère et moi, du 25 au 27,
3 projections, 18h45 le 25, 20h45 le 26, 18h le 27
Réalisé par Federico Veiroj, avec Alvaro Ogalla, Marta Larralde Uruguay, Espagne, France - 2016 - Comédie - 1 h 20 - VOSTF
Au tournant de sa vie d’adulte, Gonzalo pense qu’un obstacle entrave son aspiration à réinventer sa vie : on ne lui a jamais demandé son consentement pour être baptisé ! Il décide donc d’apostasier et entreprend des démarches pour être radié des livres de l’Eglise. Il voit dans cette rupture radicale la fin de ses tourments et de son attachement à sa mère. A travers cette quête irraisonnée aux yeux de tous, il revisite son passé et est envahi par de drôles de visions. Va-t-il accéder à sa liberté ?
« L’air juvénile et la maladresse du personnage apportent à cette comédie existentielle, traversée çà et là par le fantôme de Luis Buñuel, un vrai charme, décuplé par l'éclectisme des choix musicaux, du punk basque à Prokofiev. » Télérama
un film drôle, mais aussi drôlement interessant puisqu'il questionne le rôle de la religion..
El soñador, le mardi 28 à 20h30, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR
3 projections, 18h45 le 25, 20h45 le 26, 18h le 27
Réalisé par Federico Veiroj, avec Alvaro Ogalla, Marta Larralde Uruguay, Espagne, France - 2016 - Comédie - 1 h 20 - VOSTF
Au tournant de sa vie d’adulte, Gonzalo pense qu’un obstacle entrave son aspiration à réinventer sa vie : on ne lui a jamais demandé son consentement pour être baptisé ! Il décide donc d’apostasier et entreprend des démarches pour être radié des livres de l’Eglise. Il voit dans cette rupture radicale la fin de ses tourments et de son attachement à sa mère. A travers cette quête irraisonnée aux yeux de tous, il revisite son passé et est envahi par de drôles de visions. Va-t-il accéder à sa liberté ?
« L’air juvénile et la maladresse du personnage apportent à cette comédie existentielle, traversée çà et là par le fantôme de Luis Buñuel, un vrai charme, décuplé par l'éclectisme des choix musicaux, du punk basque à Prokofiev. » Télérama
un film drôle, mais aussi drôlement interessant puisqu'il questionne le rôle de la religion..
El soñador, le mardi 28 à 20h30, EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR
Réalisé par Adrian Saba avec Gustavo Borjas, Elisa Tenaud Pérou, France - 2017 - Drame - 1 h 20 - VOSTF
Pour échapper brièvement à sa morne existence de petit criminel, Sebastian se laisse dériver dans le monde de ses rêves. C'est le seul endroit où il peut se protéger, lui et son amour pour Emilia, et échapper aux menaces du monde réel. Mais la frontière entre rêve et réalité devient floue...
Viva el Ciné Latino! 2ème édition
Viva el Ciné Latino! 2ème édition
C'est fini, le festival a été une belle réussite. En témoignent les articles de la presse locale .
Cette année du 23 Mars au 5 Avril 2016
cliquez sur l'image pour la voir en grand!!
Un monstre à mille têtes: On a été époustouflées par ce thriller qui dénonce la corruption . Un rythme incroyable. Séance unique en avant-première.
Le film a reçu le prix du jury à Biarritz.
Ixcanul: Abrazo du meilleur film 2015 à Biarritz, critiques unanimes, un grand film..au-dessous du volcan. Pour les populations rurales la modernité se paye très cher.. C'est à 16h30 dimanche 27
Ecouter France Inter Cosmopolitaine sur le film de Jayro Bustamente
La terre et l'ombre : 20h30 dimanche 27
Premier film d'un réalisateur colombien très doué César Acevedo.
Il nous montre le quotidien d'une famille qui vit dans une maison cernée par des champs de canne à sucre. Seuls vestiges d'une nature jadis exubérante: un arbre gigantesque et quelques fleurs que cultive amoureusement la grand-mère.
Le film dénonce la disparition d'un monde agricole de petits paysans où régnait la polyculture remplacée par d'immenses propriétés où règne la monoculture de la canne à sucre. Acevedo nous montre les méfaits de cette monoculture qui tue les hommes et détruit le milieux ambiant.
Le fils de famille qui s'est tué au travail est en train de mourir atteint d'une maladie pulmonaire dont l'origine est à chercher dans l’exploitation de la canne.En effet le brûlage de la canne après la récolte provoque une pluie de cendres qui les oblige à vivre volets clos pour se protéger.
Tous sont prisonniers: les travailleurs sans terre, véritables esclaves que l'on prive souvent de salaire, les femmes obligées d'effectuer un travail d'homme épuisant, le fils et sa mère qui ne veulent pas quitter leur maison.
Ce que souligne bien Acevedo c'est l'amour, la tendresse, en particulier entre le grand père et son petit fils et la solidarité des travailleurs de la canne envers les deux femmes qui n'arrivent pas à maintenir le même rythme qu'eux.
Un très beau film, à la lenteur caractéristique du cinéma américain qui a reçu un prix très mérité celui de la caméra d'or à Cannes.
ARGENTINA: Le dernier grand film de Carlos Saura, Lundi 28 à 15h.
Viva Maria: la presqu'enfant dans la guerre dans une jungle hostile et où même les hommes de son clan ne lui mènent pas la vie facile. Ce film n'est pourtant pas pessimiste, il est porteur d'espérance.
Chala, une enfance cubaine: malgré la dureté du thème, ce film est un régal d'humour et de tendresse.
Le bouton de nacre:
Après la mémoire du désert et des étoiles, Guzman nous propose un voyage dans la mémoire de l'eau et des victimes des différents régimes chiliens depuis la conquête jusqu'à la dictature dans un film d'une beauté saisissante.
Chronique de la fin du monde:
Premier film du jeune colombien Mauricio Cuervo réalisé avec peu de moyens ce qui nous rappelle le film du réalisateur mexicain José Luis Valle que nous avions accueilli l'an dernier "Las Busquedas".
Le film tourne en dérision la prophétie maya qui annonçait la fin du monde pour décembre 2012. C'est la chronique de cette fin annoncé qu'il nous raconte.
Le père, ancien professeur d'université, traumatisé par la mort de sa femme tuée il y a quelques années par l'explosion d'une bombe, reste reclus chez lui. Il vit dans le ressentiment et ne peut oublier la violence qui l'a touché dans le passé. Violence du conflit qui règne encore en Colombie. Il décide, puisque c'est bientôt la fin, de régler ses comptes avec tous ses ennemis en les appelant les uns après les autres au téléphone pour leur dire ce qu'il pense d'eux.
Son fils essaie de trouver du travail, en vain, mais s'occupe de son père. Ce qui le sauve c'est l'amour de sa femme et de son jeune enfant.
C'est donc un film qui nous raconte une histoire toute simple mais pleine d'humour (les conversations téléphoniques sont assez croquignolettes !), d'amitié et d'amour.
Preuve que l'on peut réussir un film avec peu de moyens et dire des choses importantes de manière intelligence.
Nous vous attendons à 18h30 le jeudi 24 mars pour l'inauguration du festival.
Un monstre à mille têtes: On a été époustouflées par ce thriller qui dénonce la corruption . Un rythme incroyable. Séance unique en avant-première.
Sélectionné au Festival de Biarritz Amérique Latine et situé au Mexique "Un monstre à mille têtes" raconte l'histoire d'une jeune femme dont le mari est très malade. Elle espère le faire guérir grâce à un traitement, mais pour cela elle a besoin que celui-ci soit pris en charge par son assurance. Seule avec son fils, elle va alors se battre contre la société d'assurance qui, malhonnête et baignant dans la corruption fera tout pour ne pas prendre en charge les soins de son époux.
Ce thriller social est réalisé par Rodrigo Pla dont vous avez peut-être vu ses précédents films "La Zona" et la "Demora". Ici il dépeint avec force les normes sociales et les nombreux clivages d'une société raciste et il nous donne une belle image d'un femme battante, prête à tout pour obtenir ce qui lui est dû.
Avant première le dimanche 27 mars à 18h30: à ne pas rater !!
Le film a reçu le prix du jury à Biarritz.
Avant première le dimanche 27 mars à 18h30: à ne pas rater !!
Ixcanul: Abrazo du meilleur film 2015 à Biarritz, critiques unanimes, un grand film..au-dessous du volcan. Pour les populations rurales la modernité se paye très cher.. C'est à 16h30 dimanche 27
Ecouter France Inter Cosmopolitaine sur le film de Jayro Bustamente
La terre et l'ombre : 20h30 dimanche 27
Premier film d'un réalisateur colombien très doué César Acevedo.
Il nous montre le quotidien d'une famille qui vit dans une maison cernée par des champs de canne à sucre. Seuls vestiges d'une nature jadis exubérante: un arbre gigantesque et quelques fleurs que cultive amoureusement la grand-mère.
Le film dénonce la disparition d'un monde agricole de petits paysans où régnait la polyculture remplacée par d'immenses propriétés où règne la monoculture de la canne à sucre. Acevedo nous montre les méfaits de cette monoculture qui tue les hommes et détruit le milieux ambiant.
Le fils de famille qui s'est tué au travail est en train de mourir atteint d'une maladie pulmonaire dont l'origine est à chercher dans l’exploitation de la canne.En effet le brûlage de la canne après la récolte provoque une pluie de cendres qui les oblige à vivre volets clos pour se protéger.
Tous sont prisonniers: les travailleurs sans terre, véritables esclaves que l'on prive souvent de salaire, les femmes obligées d'effectuer un travail d'homme épuisant, le fils et sa mère qui ne veulent pas quitter leur maison.
Ce que souligne bien Acevedo c'est l'amour, la tendresse, en particulier entre le grand père et son petit fils et la solidarité des travailleurs de la canne envers les deux femmes qui n'arrivent pas à maintenir le même rythme qu'eux.
Un très beau film, à la lenteur caractéristique du cinéma américain qui a reçu un prix très mérité celui de la caméra d'or à Cannes.
ARGENTINA: Le dernier grand film de Carlos Saura, Lundi 28 à 15h.
Viva Maria: la presqu'enfant dans la guerre dans une jungle hostile et où même les hommes de son clan ne lui mènent pas la vie facile. Ce film n'est pourtant pas pessimiste, il est porteur d'espérance.
Chala, une enfance cubaine: malgré la dureté du thème, ce film est un régal d'humour et de tendresse.
Le bouton de nacre:
Après la mémoire du désert et des étoiles, Guzman nous propose un voyage dans la mémoire de l'eau et des victimes des différents régimes chiliens depuis la conquête jusqu'à la dictature dans un film d'une beauté saisissante.
Chronique de la fin du monde:
Premier film du jeune colombien Mauricio Cuervo réalisé avec peu de moyens ce qui nous rappelle le film du réalisateur mexicain José Luis Valle que nous avions accueilli l'an dernier "Las Busquedas".
Le film tourne en dérision la prophétie maya qui annonçait la fin du monde pour décembre 2012. C'est la chronique de cette fin annoncé qu'il nous raconte.
Le père, ancien professeur d'université, traumatisé par la mort de sa femme tuée il y a quelques années par l'explosion d'une bombe, reste reclus chez lui. Il vit dans le ressentiment et ne peut oublier la violence qui l'a touché dans le passé. Violence du conflit qui règne encore en Colombie. Il décide, puisque c'est bientôt la fin, de régler ses comptes avec tous ses ennemis en les appelant les uns après les autres au téléphone pour leur dire ce qu'il pense d'eux.
Son fils essaie de trouver du travail, en vain, mais s'occupe de son père. Ce qui le sauve c'est l'amour de sa femme et de son jeune enfant.
C'est donc un film qui nous raconte une histoire toute simple mais pleine d'humour (les conversations téléphoniques sont assez croquignolettes !), d'amitié et d'amour.
Preuve que l'on peut réussir un film avec peu de moyens et dire des choses importantes de manière intelligence.
Nous vous attendons à 18h30 le jeudi 24 mars pour l'inauguration du festival.
Avant-première du film à 20h en présence du réalisateur suivie d'une discussion.
du 11 au 24 mars 2015 s'achève bientôt
Nouvelle édition
LES AMIS DES BELLES LATINES à la MJC:
5 avant-premières, 8 films, 1 exposition, 1 dîner
musical, des discussions et une rencontre avec un réalisateur
mexicain primé plusieurs fois à Biarritz!
Séances scolaires à la demande sur toute la programmation.
cinema1@mjcdole.com / 03 84 82 50 42
DERNIER FILM: Mardi 24 Mars en présence du réalisateur.
Las Busquedas: c'est de quêtes dont il s'agit, celles des personnages, mais aussi celles de l'équipe que Jose Luis Valle a réunie autour de lui pour tourner un projet qui lui tenait à coeur; faire un film sans moyens avec des acteurs et une équipe de techniciens qui le connaissent bien et l'ont suivi bénévolement dans ce projet. Après le succès international de son film Workers, il aurait pu trouver facilement un producteur et l'argent; il a récusé l'offre qui exigeait qu'on ne parlât pas de la façon dont le film serait tourné, que disparaissent les avertissements aux spectateurs, pour lui indispensables, qu'on peut lire à la fin du film: 1500 dollars, une semaine de tournage avec une petite camera numérique empruntée (sur steadycam).
Et le pari que le public cinéphile dolois, sensibilisé par les films de qualité proposés par Le Studio, apprécierait particulièrement l'intelligence et la sensibilité de ce film hors du commun où le réalisateur a pris le parti de l'authenticité et de la simplicité pour nous emmener très loin dans les troubles de ces âmes blessées comme dans un Mexico authentique, inconnu des touristes. Le choix du noir et blanc, du son réel, des plans séquences très longs, du plan fixe, des acteurs simples, non maquillés, des dialogues rares, des ellipses temporelles peu évidentes, et surtout de l'improvisation après un gros travail de clarification des attentes sur un scénario d'une dizaine de pages! tout concourt à nous plonger brutalement et sans concessions dans cette histoire grave et profonde. Nous sommes immergés dans la ville et sa réalité comme dans un documentaire sans paroles et nous sommes au plus près des protagonistes de cette histoire, découvrant sur leurs visages leur détermination ou leurs hésitations avec une intensité rare au cinéma. Les spectateurs ont pu s'expliquer avec le réalisateur à l'issue de la projection. Heureux de découvrir un public intelligent et exigeant, il a su écouter et a commenté son travail avec sympathie, modestie et enthousiasme.
Il nous a aussi parlé de son prochain film. Très différent, il aura un gros budget mais il relèvera encore un défi: il y sera question de la guerre civile (celle que vécut son pays dans les années 80) avec des armes lourdes et de toutes sortes, mais sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré!
Dole lui a beaucoup plu, il s'y est attardé une petite semaine pour travailler tranquillemnt.
Nous pensons que nous serons fiers de l'avoir connu à ses débuts. Ce cinéaste est prometteur car il sort des sentiers battus avec beaucoup de talent et de maîtrise. Reconnu à Biarritz par le jury toujours très exigent, il a obtenu une résidence d'un an pour préparer son prochain film. A faire..affaire à suivre...
LAS BUSQUEDAS
Jose Luis Valle - Mexique-1h33-VOSTF.
Ulises veut tuer l’homme qui lui a volé son portefeuille dans lequel il gardait la seule photo de sa fille morte. Elvira cherche à comprendre le suicide de son mari. Alors que chacun tente de remplir le vide laissé par l’être aimé, la douleur de cette perte les fera s’unir de manière insoupçonnée. Ce film a été tourné en sept jours avec un budget de 1 500 dollars. José Luis Valle est un cinéaste mexicain d’origine salvadorienne. Son premier long-métrage, Workers, a gagné l’Abrazo de Oro du meilleur film latino-américain au Festival de Cinéma de Biarritz. Las Busquedas y a reçu, en 2014, le prix du Jury.
Mardi 24 mars à 18h30 la séance sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur et de la clôture conviviale du festival.
Et n'oubliez pas notre exposition de street-art latino, c'est jusqu'au 2 avril!
Le prochain film LOS HONGOS Jeudi 19 mars à 20h30
Las Busquedas: c'est de quêtes dont il s'agit, celles des personnages, mais aussi celles de l'équipe que Jose Luis Valle a réunie autour de lui pour tourner un projet qui lui tenait à coeur; faire un film sans moyens avec des acteurs et une équipe de techniciens qui le connaissent bien et l'ont suivi bénévolement dans ce projet. Après le succès international de son film Workers, il aurait pu trouver facilement un producteur et l'argent; il a récusé l'offre qui exigeait qu'on ne parlât pas de la façon dont le film serait tourné, que disparaissent les avertissements aux spectateurs, pour lui indispensables, qu'on peut lire à la fin du film: 1500 dollars, une semaine de tournage avec une petite camera numérique empruntée (sur steadycam).
Et le pari que le public cinéphile dolois, sensibilisé par les films de qualité proposés par Le Studio, apprécierait particulièrement l'intelligence et la sensibilité de ce film hors du commun où le réalisateur a pris le parti de l'authenticité et de la simplicité pour nous emmener très loin dans les troubles de ces âmes blessées comme dans un Mexico authentique, inconnu des touristes. Le choix du noir et blanc, du son réel, des plans séquences très longs, du plan fixe, des acteurs simples, non maquillés, des dialogues rares, des ellipses temporelles peu évidentes, et surtout de l'improvisation après un gros travail de clarification des attentes sur un scénario d'une dizaine de pages! tout concourt à nous plonger brutalement et sans concessions dans cette histoire grave et profonde. Nous sommes immergés dans la ville et sa réalité comme dans un documentaire sans paroles et nous sommes au plus près des protagonistes de cette histoire, découvrant sur leurs visages leur détermination ou leurs hésitations avec une intensité rare au cinéma. Les spectateurs ont pu s'expliquer avec le réalisateur à l'issue de la projection. Heureux de découvrir un public intelligent et exigeant, il a su écouter et a commenté son travail avec sympathie, modestie et enthousiasme.
Il nous a aussi parlé de son prochain film. Très différent, il aura un gros budget mais il relèvera encore un défi: il y sera question de la guerre civile (celle que vécut son pays dans les années 80) avec des armes lourdes et de toutes sortes, mais sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré!
Dole lui a beaucoup plu, il s'y est attardé une petite semaine pour travailler tranquillemnt.
LAS BUSQUEDAS
Jose Luis Valle - Mexique-1h33-VOSTF.
Ulises veut tuer l’homme qui lui a volé son portefeuille dans lequel il gardait la seule photo de sa fille morte. Elvira cherche à comprendre le suicide de son mari. Alors que chacun tente de remplir le vide laissé par l’être aimé, la douleur de cette perte les fera s’unir de manière insoupçonnée. Ce film a été tourné en sept jours avec un budget de 1 500 dollars. José Luis Valle est un cinéaste mexicain d’origine salvadorienne. Son premier long-métrage, Workers, a gagné l’Abrazo de Oro du meilleur film latino-américain au Festival de Cinéma de Biarritz. Las Busquedas y a reçu, en 2014, le prix du Jury.
Mardi 24 mars à 18h30 la séance sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur et de la clôture conviviale du festival.
Et n'oubliez pas notre exposition de street-art latino, c'est jusqu'au 2 avril!
Le prochain film LOS HONGOS Jeudi 19 mars à 20h30
photo S.LANZ |
Oscar Ruíz Navia-2015-Colombie-1h43-VOSTF.
Los Hongos est l’histoire de deux ados. Deux ados qui, en dépit de la société décadente dans laquelle ils vivent, parviennent à se construire eux-mêmes et à trouver leur identité à travers l’expression artistique, métaphore loin d’être évidente.
Dans la journée, Ras est ouvrier dans le bâtiment. Tous les soirs après le travail, il tague des graffitis sur les murs du quartier dans l’est de Cali (Colombie). Ras n’a pas dormi depuis longtemps et commence à rêvasser en plein jour. Quand il vole plusieurs pots de peinture pour finir une immense fresque murale, il est renvoyé. Sans le sou, il arpente la ville à la recherche de Calvin, son ami graffeur qui fait des études d’art et veille avec amour sur sa grand-mère.
Jeudi 19 mars rendez-vous à 19h dans le hall du Studio pour le vernissage de l’exposition photos Street-Art de Michèle Carbonneaux et Sylvie Lanz.
MANOS SUCIAS
Josef Wladyka-Colombie-1h24-VOSTF
Depuis le port de Buenaventura, ville la plus dangereuse de Colombie, trois hommes embarquent pour un voyage sur les eaux sombres du Pacifique. Ils transportent une torpille contenant 100 kilos de cocaïne. Avec un filet de pêche pour seule couverture.
Avant-première le vendredi 20 à 20h30
LES NOUVEAUX SAUVAGES
Damián Szifron-Argentine- 2h02-VOSTF
Vous avez déjà failli perdre les pédales et craquer? vous jubilerez devant ces grandes scènes de pétage de plomb, drôles et tragiques.
Une impressionnante maîtrise de la mise en scène, avec un sens irréfutable pour l'action qui tue, Damian Szifron signe avec ce film à sketchs une oeuvre géniale, critique et cathartique qui enthousiasme le public. Prix du Public au Festival Amérique Latine de Biarritz,
Samedi 21 mars, à la MJC de Dole, ce film sera suivi d’un repas-concert Latino avec le trio Dos y Tres. (Tarif 15€ / Réservation au 06 45 86 23 61)
CAÑADA MORISSON (Ciencias naturales)
Matías Lucchesi-Argentine-1h11- VOSTF.
Lila, 12 ans, a grandi sans connaitre son père. Interne dans un pensionnat isolé sur les flancs d'une montagne argentine, sa seule obsession est de le rencontrer. Après plusieurs tentatives de fugue, et contre l'avis de sa mère et de la principale du pensionnat, sa maîtresse décide de l'aider et de partir avec elle à sa recherche.
Mercredi 11 à 20h30, Lundi 16 à 20h30, Mardi 17 à 18h30 et en séances scolaires à la demande...
REFUGIADO Avant-première
Diego Lerman-Argentine-1h35-VOSTF.
Mathias, un enfant de 7 ans, et sa mère quittent précipitamment le domicile conjugal pour échapper à l’emprise du père de Mathias. À la fois réfugiés et fugitifs, tous deux mènent une course contre la montre à la recherche d'un refuge et d’une nouvelle vie.
Vendredi 13 mars le projection sera précédée à 19h30 de l’inauguration du festival au foyer de la MJC.
RETOUR A ITHAQUE
Laurent Cantet -Cuba-1h35-VOSTF
Une terrasse qui domine la Havane, le soleil se couche. Cinq amis sont réunis pour fêter le retour d'Amadeo après 16 ans d'exil. Du crépuscule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, la bande qu'ils formaient alors la foi dans l'avenir qui les animait … mais aussi leur désillusion d’aujourd’hui.
Samedi 14 mars à 20h30 le film sera suivi d’une discussion sur Cuba avec Bertrand Ferrux. ( Agence de voyage Cuba autrement)
GENTE de BIEN
Franco Lolli-2015-Colombie-1h37-VOSTF
Eric, 10 ans, se retrouve à vivre du jour au lendemain avec Gabriel, son père qu’il connaît à peine. Voyant que l’homme a du mal à construire une relation avec son fils et à subvenir à leurs besoins, Maria Isabel, la femme pour laquelle Gabriel travaille comme menuisier, décide de prendre l’enfant sous son aile.
Avant-première le dimanche 15 à 18h45
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