José Carlos Somoza était hélas absent. Son dernier roman: Tetrameron
Guillermo Saccomano, Argentin, né à Buenos Aires, a d’abord travaillé dans la publicité avant de devenir auteur de bandes dessinées. Il arrive plus tard à la littérature, avec des œuvres comme 77 et L’Employé qui a remporté le prix Biblioteca Breve 2012.
Je me suis plongée dans cette chronique sur la Villa Gesell, une station balnéaire entre Buenos Aires et Mar del Plata en basse saison . Un univers glauque et disparate, où tous rivalisent de veulerie ou de lâcheté, où la violence et la pourriture envahissent tout. Et pourtant on s'attache à ces personnages, profondément humains.
Pour raconter cette communauté hétérogène, les crimes, les amours, la sexualité, la corruption, la misère, la délinquance, la drogue, la souffrance des femmes et des enfants, les voix s'entremêlent. La ville est jeune, fondée en 1931, elle s'est agrandie, a accueilli les Allemands, les hippies, les écolos, et les indigènes du Nord du pays, les Boliviens et les Péruviens saisonniers et chaque été des milliers de touristes. A l'origine, au fil des jours et des semaines les faits divers d'un journal local, les obsessions, ratiocinations d'un journaliste désabusé, contrôlé par les apparatchiks bienveillants ou menaçants. Les histoires s'entrecroisent, s'épaississent ou se clarifient au fil des répétitions et des points de vue . Les voix ne sont pas toujours concordantes, identifiées, réalistes. Elles peuvent aussi appartenir à la mer, à la tempête, aux arbres, aux morts.
Jordi Soler, romancier mexicain, est né dans une communauté d’exilés catalans près de Veracruz. Il est aujourd’hui reconnu par la critique comme l’une des figures littéraires les plus importantes de sa génération.[Les mots doubs]
Restos
Humanos est son cinquième livre traduit en
français.
Un saint
homme, fils d’un prêtre alcoolique marié, officie en pleine ville, et y
distribue à tour de bras des bénédictions comme des sarcasmes. Un sujet en or
pour notre narrateur journaliste investigateur, en quête d’histoire
extraordinaires. Jusqu’à ce que Childeberto, un mafieux à l’œil fou, se joigne
aux déambulations du saint homme, et stocke chez lui des Tupperware d’organes
congelés… [Les mots doubs]
Edyr Augusto a présenté son dernier roman, Nid de vipères. Pas encore lu, mais je recopie la quatrième de couverture..
Enfants, Isabela et Fred assistent au passage à tabac de leur père et au viol de leur mère par un trafiquant ambitieux du nord du Brésil. Des années plus tard, Fred a tourné la page. Isabela, elle, n’a rien oublié. Déterminée à aller jusqu’au bout de sa vengeance, elle suit l’ascension du malfrat, désormais gouverneur : devenue sa maîtresse, elle découvre tous ses secrets. En éclatant, sa vengeance va tout emporter sur son passage.
Journaliste, écrivain et dramaturge, Edyr Augusto endosse parfois le rôle de metteur en scène. Sa ville natale, lui inspire un premier roman noir très remarqué, Belém. Très attaché à sa région, l’État du Pará, l’auteur y ancre tous ses récits.
Victor del Arbol était là, lui aussi, charmant, et passionnant, comme ses romans. mais nous en reparlerons très bientôt, j'espère.
Diplômé d’histoire, c'est un auteur célèbre depuis La tristesse du Samouraï, traduit en une dizaine de langues, best-seller en France et lauréat de plusieurs distinctions dont le Prix du Polar européen 2012.
Toutes les vagues de l’océan est son quatrième roman.
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